Foire aux questions
La construction des centres
Pourquoi la Ville construit-elle des centres d’accueil pour les migrants et les demandeurs d’asile?
La Ville d’Ottawa construit des centres d’accueil pour faire face à l’augmentation importante du nombre de demandeurs d'asile. Il y a actuellement environ 600 demandeurs d'asile adultes non accompagnés dans le système des refuges, ce qui représente 60 pour cent des clients exerçant une pression considérable sur les ressources.
Les demandeurs d'asile séjournent actuellement dans des centres récréatifs et communautaires, notamment sur le plancher des arénas ou dans les gradins, ou passent la nuit dans des refuges.
Des centres d’accueil attitrés offriront aux demandeurs d'asile un accueil plus aisé et plus digne dans notre ville. Il s’agit de leur proposer des services sur place pour les aider à faire la transition vers un logement permanent. L’appui aux demandeurs d'asile dans les centres d’accueil entraînera aussi la réouverture des centres récréatifs et communautaires pour les résidents.
Qui utilisera les centres?
Les centres accueilleront et soutiendront les réfugiés, les demandeurs d’asile, également appelés migrants, qui s’installent à Ottawa. Deux centres pourront héberger jusqu’à 300 demandeurs d'asile adultes.
Combien de temps les gens y vivront-ils?
Les clients resteront dans les centres jusqu’à 90 jours. Si le client n’a pas trouvé de logement permanent d’ici là, il pourra se tourner vers un logement temporaire ou une maison d’accueil plus petite, à Ottawa.
Pourquoi ces centres sont-ils réservés aux demandeurs d'asile?
S’établir dans un nouveau pays est un processus complexe qui présente des défis uniques, en particulier pour les personnes qui fuient la violence et les adversités.
Les demandeurs d'asile bénéficient grandement de services de réinstallation personnalisés. En offrant ces services sur place, nous facilitons l’intégration des demandeurs d'asile dans la vie à Ottawa.
Cette démarche allège également la pression exercée sur le système d’hébergement d’urgence, ce qui crée davantage d’espace pour l’ensemble des personnes ayant besoin d’un abri et de services sociaux.
Lorsque les centres ne seront plus nécessaires, les transformerez-vous en refuges pour sans-abri?
Aucun plan n’a été élaboré pour convertir les centres d’accueil en refuges pour sans-abri ou en centres de débordement d’urgence. Ces structures sont conçues spécialement en réponse aux pressions considérables exercées sur le réseau des refuges existant, dont la clientèle actuelle est composée à 60 % de demandeur d'asile.
Toute considération future d’adaptation des structures à des fins différentes comprendra des discussions et une mobilisation communautaires.
Un demandeur d'asile pourrait avoir besoin de plus de 90 jours pour s’installer et trouver un logement permanent, que se passera-t-il si cela n’arrive pas durant ce délai?
Les centres d’accueil pour les nouveaux arrivants ne sont que la première étape de leur parcours après leur arrivée à Ottawa. La Ville établit un système d’accueil exhaustif qui permettra aux demandeurs d'asile de passer à un logement de transition après le délai de 90 jours.
Il est important de noter aussi que les services de réinstallation suivront les demandeurs d'asile tout au long de leur parcours afin de veiller à ce qu’ils reçoivent le soutien dont ils ont besoin.
La construction des centres
Pourquoi la ville n’utilise-t-elle pas plutôt des bâtiments permanents au lieu d’édifices temporaires?
La Ville, avec l’aide d’experts indépendants, a évalué plusieurs options en tenant compte de certains facteurs, notamment les coûts, la rapidité de construction et l’efficacité. Selon cette étude, les experts ont conclu que les structures à membrane tendue étaient la meilleure option.
Ces structures offrent des espaces intérieurs modulables. Elles présentent également certaines caractéristiques, comme des fenêtres, des couloirs et des vestibules, pour répondre aux besoins des demandeurs d'asile et des fournisseurs de services.
Il faut aussi savoir qu’il est possible d’ériger ces structures rapidement pour alléger la charge sur les abris et permettre aux centres récréatifs de reprendre leurs activités habituelles.
Les structures à membrane tendue pourront également être utilisées à d’autres fins dans l’avenir.
L’étude a également porté sur d’autres types de bâtiments, comme le bois massif et la construction modulaire. Ces options n’ont pas été retenues en raison de leur coût élevé, de leur manque de souplesse dans la conception et de leur longue durée de construction.
Pourquoi ces demandeurs d'asile sont-ils logés dans des tentes au lieu de bâtiments proprement dits qui existent déjà?
Les structures à membrane tendue ne sont pas des tentes. Ce sont des structures durables, similaires à des bâtiments conventionnels existants, qui comprennent des caractéristiques comme le chauffage, la climatisation, les équipements de cuisine et d’autres modes de soutien. Ces structures ont été utilisées efficacement dans notre communauté par des hôpitaux et des écoles.
Leurs emplacements
Pourquoi les installations ne sont-elles pas situées dans des secteurs offrant un meilleur accès aux services?
Les centres proposeront une multitude de services d’accompagnement sur place pour répondre aux exigences d’établissement des demandeurs d'asile.
Les centres offriront des services pour une transition efficace dans notre Ville, y compris des services d’emploi, d’interprétation et de traduction, une gestion de cas individualisée pour les permis de travail, les audiences relatives au statut et les prestations, un soutien aux traumatismes, etc.
Ces services seront assurés par des organismes expérimentés en matière d’aide à l’établissement, qui prennent part à la planification et à la conception du projet.
Comment la Ville a-t-elle choisi l’emplacement des centres?
La Ville a analysé plus de 90 emplacements potentiels, puis a réduit la liste à deux en tenant compte de divers facteurs, dont l’ingénierie, les besoins de construction, l’accès aux transports en commun et la facilité de se déplacer à pied. Les lieux ont été écartés s’ils étaient trop petits ou situés à proximité de zones d’industrie lourde, de lignes électriques ou de zones environnementales vulnérables, entre autres raisons.
Des détails supplémentaires sur ce processus ont été présentés aux membres du Conseil municipal, le 7 novembre.
Est-ce qu’un centre d’accueil sera construit à Kanata?
Un deuxième site au 40, voie Hearst, en face du parc relais Eagleson, a été repéré comme un emplacement de choix pour un centre d’accueil.
Il est important de noter que ce site ne sera construit que si l’on prévoit que la demande dépasse les capacités de l’emplacement de Nepean et si le financement est obtenu auprès du gouvernement fédéral.
Comment nous en sommes arrivés là
- 1645, avenue Woodroffe (sur un terrain fédéral près du Centre d’éducation Confédération);
- 40, voie Hearst (sur une partie du parc relais Eagleson à Kanata).
Comment la Ville a-t-elle choisi l’emplacement des centres d’accueil?
Conformément aux directives du Conseil municipal, le personnel de la Ville a commencé à passer en revue les emplacements potentiels qui pourraient accueillir un futur centre d’accueil au début de l’année 2024. Il a procédé à un examen approfondi de plus de 90 emplacements.
La Ville a pris en compte des facteurs tels que l’ingénierie, les besoins en matière de construction, l’accès aux transports en commun et la possibilité de se déplacer à pied, afin de limiter sa recherche. Une fois la liste restreinte établie, elle a été communiquée à un ingénieur-conseil indépendant pour un examen plus approfondi.
À la suite d’une importante analyse et d’une étude préliminaire de faisabilité, l’ingénieur-conseil a conclu que les deux emplacements suivants étaient les mieux adaptés pour accueillir un centre d’accueil des nouveaux arrivants :
Plus de détails concernant le processus de sélection des emplacements ont été fournis aux membres du Conseil dans une note de service le 7 novembre 2024.
Comment la Ville a-t-elle décidé du type de structure pour ces centres d’accueil?
Le 23 novembre 2023, en réponse au besoin urgent d’un plus grand nombre de refuges et de services de soutien pour les nouveaux arrivants, le Conseil a approuvé à l’unanimité une motion demandant au personnel municipal d’« étudier activement la possibilité d’installer des structures à membrane textile Sprung, ou d’autres installations semi-permanentes ».
En 2024, le personnel municipal, avec l’aide d’experts tiers, a commencé à évaluer plusieurs options afin de déterminer le meilleur type de structure pour les centres d’accueil des nouveaux arrivants. Ils ont pris en compte de nombreux facteurs tels que le coût, la rapidité de construction et l’efficacité. Selon cette étude, les experts ont conclu que les structures à membrane tendue étaient la meilleure option.
Que sont les structures à membrane tendue?
Les structures à membrane tendue offrent des intérieurs personnalisables avec des caractéristiques telles que des fenêtres, des couloirs et des vestibules pour répondre aux besoins des demandeurs d’asile et des fournisseurs de services. Elles comprennent des équipements semblables aux bâtiments conventionnels, tels que le chauffage, la climatisation et l’accès à des douches, des buanderies et des toilettes, qui permettront aux occupantes et aux occupants de vivre confortablement.
En outre, elles peuvent être construites rapidement, afin de soulager la pression sur les refuges et de permettre aux centres de loisirs de retrouver une utilisation normale. Elles peuvent également être réutilisées pour différentes utilisations futures.
D’autres types de bâtiments ont-ils été envisagés à part les structures à membrane tendue?
D’autres types de bâtiments, notamment ceux faits de bois de construction et ceux ayant une construction modulaire, ont également été envisagés. Ces options n’ont pas été retenues en raison de leur coût élevé, de leur manque de souplesse dans la conception et de leur longue durée de construction.
Autre
716 nouvelles options de logement
454 nouveaux logements abordables et logements en milieu de soutien
610 nouvelles prestations de logement
831 logements abordables avec services de soutien étaient en construction, et 849 autres étaient en phase de préaménagement.
La Ville pourrait-elle plutôt essayer d’autres options?
La Ville n’envisage pas seulement les centres d’accueil comme solution d’hébergement temporaire pour les demandeurs d'asile.
Ces centres font partie d’un plan global qui comprend l’utilisation de bâtiments physiques à titre de logements temporaires, notamment le YMCA de la famille Taggart et un ancien couvent situé à l’adresse 1754, boulevard St. Joseph. La Ville compte aussi acquérir jusqu’à 20 maisons à quatre ou cinq chambres à coucher qui serviront de logements temporaires pour les demandeurs d'asile.
Ce plan a été mis au point en étroite collaboration avec des organismes d’aide à l’établissement et des fournisseurs de services pour garantir qu’il répond aux besoins des demandeurs d'asile.
Quand les centres ouvriront-ils?
Sous réserve de financement, les centres pourraient ouvrir d’ici la fin de l’année 2025. Nous continuerons à vous tenir au courant des progrès de ce projet.
Pourquoi la Ville ne construit-elle pas plus de logements permanents?
La Ville cherche activement à construire de nouveaux logements abordables pour aider tous les résidents à se procurer un logement qui correspond à leurs besoins.
En 2023 seulement, la Ville d’Ottawa a contribué à la construction ou à la livraison des éléments suivants :
Comment ce projet sera-t-il financé?
Depuis plus d’un an, la Ville est en pourparlers avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour obtenir un financement fédéral afin de mettre en place un système d’accueil des nouveaux arrivants à Ottawa.
La Ville demandera un engagement officiel pour le financement du système d’accueil des nouveaux arrivants une fois que les terrains définitifs et les plans de construction auront été confirmés.
La Ville contribuera-t-elle à ces centres d’accueil par des impôts fonciers municipaux?
La mise sur pied de centres d’accueil est une initiative qui fait suite à la migration irrégulière, qui relève du fédéral. Aucun impôt foncier municipal ne sera utilisé pour appuyer la construction de ces centres.
Le personnel a été en pourparlers avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada concernant le financement au cours de la dernière année. Une demande officielle d’engagement pour le financement du système d’accueil des nouveaux arrivants a été présentée. La demande de financement sera actualisée lorsque nos plans seront prêts.
Les structures ne seront pas amorcées si la Ville ne peut obtenir de financement de la part du gouvernement fédéral.
Comment gèrerez-vous les répercussions sur des services locaux, comme des écoles, dont les ressources sont déjà utilisées au maximum?
Les demandeurs d'asile hébergés dans les centres d’accueil seront des femmes et des hommes de plus de 18 ans, y compris des personnes seules, des couples ou des familles dont les membres sont adultes.
Ce n’est pas une solution permanente. Les centres d’accueil pour nouveaux arrivants sont un point d’entrée dans le réseau des nouveaux arrivants où ils resteront pendant 60 à 90 jours.
Les demandeurs d'asile ont des besoins uniques, et les centres d’accueil auront accès à des services de réinstallation qui les aideront à démarrer du bon pied. Il y aura des ressources d’emploi, de la formation linguistique, du soutien en matière de traumatismes et d’autres services de réinstallation sur place.
Les demandeurs d'asile sont-ils contrôlés à leur arrivée à Ottawa?
Un demandeur d’asile est une personne qui cherche l’asile au Canada. Une personne peut demander l’asile à un point d’entrée ou à un bureau au Canada si elle est déjà dans le pays.
Les demandeurs d’asile arrivent dans notre pays par différentes voies qui sont gérées par le gouvernement fédéral. Ces agences fédérales procèdent à un contrôle initial de tous les demandeurs, y compris un filtrage de la sécurité.
Est-ce que la Ville tient des consultations publiques pour que je puisse faire entendre mon point de vue sur ce projet?
La Ville organise des séances d’information publique relatives aux emplacements proposés.
La première séance aura lieu le mercredi 4 décembre à 18 h, dans les salles A et B du Sportsplex de Nepean, au 1701, avenue Woodroffe. Cette séance portera sur l’emplacement prévu à Nepean. Elle permettra aux résidents de rencontrer divers spécialistes en la matière, de discuter avec eux et de leur poser des questions.
Les résidents peuvent également faire part de leurs commentaires sur Participons Ottawa.
La séance portant sur l’emplacement prévu à Kanata aura lieu au courant de la nouvelle année.
Comment puis-je faire entendre mon avis concernant ce projet?
Les résidents peuvent participer aux consultations publiques pendant le processus de demande de plan d’implantation pour le terrain de Nepean. Des consultations supplémentaires auront lieu pour le terrain de Kanata si des travaux de construction sont nécessaires à cet endroit.