Comment le Plan directeur des transports sera-t-il mis à jour ?
Le Plan directeur des transports, qui s’accompagne du Plan sur le cyclisme d’Ottawa et du Plan de la circulation piétonnière d’Ottawa, établit les grandes lignes pour la planification, l’aménagement et le fonctionnement des réseaux piétonnier, cyclable, routier et de transport en commun de la Ville d’Ottawa au cours des prochaines décennies.
- Le Plan directeur des transports est essentiel à l’élaboration en cours du nouveau Plan officiel, qui vise à faire d’Ottawa la ville de taille moyenne où il fait le mieux vivre en Amérique du Nord.
- Le Plan directeur des transports doit être mis à jour compte tenu des changements observés dans les tendances de déplacement depuis 2013. Une nouvelle enquête Origine-Destination mettra au jour les changements dans les habitudes de déplacement à la suite d’une période d’investissements considérables dans le transport actif, la mise en service de la ligne 1 de l’O-Train et l’émergence de nouvelles solutions de déplacement (p. ex. covoiturage).
Le processus de révision du Plan directeur des transports, qui prévoit de nombreuses occasions de consultation publique en personne et en ligne, se déroulera en quatre phases, qui s’étendront sur les deux années et demie à venir. La version finale du Plan directeur des transports devrait être soumise à l’approbation du Conseil d’ici avril 2022.
C’est le temps qu’il faudra pour faire cadrer la révision avec la mise à jour du Plan officiel et pour mener une nouvelle enquête sur les déplacements régionaux (enquête Origine-Destination), dont les résultats serviront à dégager les tendances, à produire des prévisions et à fixer des cibles et des priorités qui se traduiront par des retombées positives pour la population et l’emploi à Ottawa dans les 20 prochaines années. L’objectif est notamment de reconnaître et réduire le risque d’exclure certains groupes de la planification des transports.
De plus, la Ville étudiera les questions émergentes dans le secteur des transports à Ottawa, comme les nouvelles technologies (p. ex. véhicules autonomes), la mobilité partagée (vélo, voiture, scooter) et un éventuel service régional d’autobus et de train.
