Exemples de couvre-chefs et d’histoires sur les personnes qui les ont portés.

Répondre à l’appel
Guy Cousineau (1937-)
Même lorsqu’il était jeune, né et élevé à Eastview – aujourd’hui Vanier – Guy Cousineau cherchait quelque chose à faire pour la communauté. Les Zouaves pontificaux étaient connus pour leur histoire de protection et de service à la communauté. Rejoindre la 39e compagnie des Zouaves pontificaux fut une réponse, et il porta ce képi pendant des années.
L’insigne de ce képi représente un clairon, symbolisant un appel à l’action. Et Guy a pris des mesures pour devenir échevin et maire. Guy a hérité d’une passion pour Vanier – parfois appelé la « forteresse francophone de l’est de l’Ontario » – de son père et de son grand-père, qui l’ont précédé en politique.
Guy s’est attaché à préserver le bilinguisme qui est au cœur de l’identité de la communauté. « L’essentiel, c’est notre patrimoine », explique-t-il à ses électeurs, lors du débat sur la fusion avec Ottawa.
En 2001, Guy a présidé les derniers jours de Vanier en tant que ville indépendante, et il a entendu les craintes de voir la langue française submergée dans un ensemble plus vaste. Preuve de la passion pour la ville et ses habitants, la dernière résolution du Conseil municipal de la Ville de Vanier proposait le bilinguisme officiel pour la Ville d’Ottawa. Bien que cette résolution n’ait jamais été ratifiée, la Ville d’Ottawa a réagi en mettant en place une politique solide. Concrètement, Ottawa est l’une des Villes les plus bilingues au Canada.
Le képi de Zouave témoigne de l’engagement communautaire dont Guy Cousineau a toujours fait preuve.